Dans ce vaste horizon de terres auréolées de givre
Ce fleuve ressemble plus encore à la silhouette du destin
Les fines manches du voyageur
De leur revers chassent la douceur du foyer.
Le chemin qui serpente s’allonge et serpente toujours
Les pas de l’homme seul ne peuvent mesurer le chagrin du départ
Mais bien que les saules du hameau n’en disent rien
Dans leurs souvenirs s’est ancré ton regard vers le lointain
Survolant les images des ci des Song et des poèmes des Tang,
Ton regard se porte sur les espaces infinis de feuilles tombées sous le vent d’ouest
Mais tu continues de t’éloigner
Quelle est donc cette lueur lointaine sous la voûte de ton âme?
(Translated from Chinese into French by Isabelle Terpreau)