本帖最后由 雨荷风 于 2015-10-7 21:03 编辑
法国19世纪诗人波德莱尔的原著《恶之花》书中,《感应》:
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d’enfants.
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,.
Ayant l’expansion des choses infinies.
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
《感应》
大自然是座神庙,生气勃勃的梁柱
——时而诉说含糊的言语;
人穿过象征主义森林,
森林用亲密的目光凝视人。
仿佛悠扬的回声——遥遥飘来
契入深与黯的统一体,
俨如夜的浩瀚无垠,又如光明宽广辽阔,
芳香、色彩、音声交相呼应。
那柔和的沁香,好似婴儿的嫩肤,
像双簧管音色优美,像青草般翠绿,
其余——腐朽、富贵、凯旋……
拥有无限事物的扩展性,
犹如各种天赐的美妙奇香
——唱出精神和感官的圆融合一。
|